Le camp de concentration de Flossenbürg
4. La vie au camp
Les brimades
Les expériences
Les P.G. Russes
Les détenus spéciaux
Les condamnés à exécuter
4.2. Les expériences
Il n'y a pas eu à Flossenbürg d'« expériences médicales » commandées par les SS. Pourtant un demi-fou, le docteur Heinrich Schmitz, y sévit de mai à octobre 1944. Ce médecin, stérilisé par décision du haut tribunal pour la santé de la race d'Iéna pour « démence maniaco-dépressive », reconnu inapte au service dans la Wehrmacht, parvient à se faire admettre comme adjoint contractuel du médecin SS de la place, le docteur Schnabel.
Schmitz se livre à des expériences, chirurgicales surtout, pour son compte personnel et que les SS le tolèrent sans rien dire. Le docteur Legais, médecin déporté français, a tenu un carnet secret d'opérations sur l'activité médicale du docteur Schmitz. On y trouve consignées, pour une période de six mois, plus de 400 interventions du docteur Schmitz. 300 d'entre elles sont des amputations avec un taux de décès de 60% ; 14 opérations, qui causent 11 décès, « n'auraient eu lieu que pour le divertissement du docteur Schmitz ». D'après la liste Legais, environ 250 victimes des opérations de Schmitz sont décédées.
Par ailleurs, en 1941 le docteur Trommer, alors médecin SS du camp, fait procéder à l'exécution d'au moins 200 prisonniers de guerre Russes et d'un nombre inconnu de Polonais par des injections de phénol.
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