Le camp de concentration de Flossenbürg
4. La vie au camp
Les brimades
Les expériences
Les P.G. Russes
Les détenus spéciaux
Les condamnés à exécuter
4.1. Les brimades
Comme dans les autres KZ, les SS se chargent de l'organisation générale, des appels et de la surveillance du camp. Ils confient aux kapos la discipline et l'administration interne. Ceux-ci sont, en général, des « triangles verts », c'est-à -dire des détenus de droit commun, déshumanisés par de longues années de captivité et souvent particulièrement brutaux.
Jusqu'en 1945, les morts du KZ sont incinérés dans le crématoire du cimetière ouest de Nuremberg. Mais devant l'afflux de cadavres, on les brûle dans la forêt et dans des carrières à Schupf et à Hubmersberg.
Une des « spécialités » des SS de Flossenbürg, du moins au début, est de faire faire chaque jour leurs lits aux déportés d’une manière véritablement rigoureuse, selon des normes militaires. Lorsqu’un lit est jugé mal fait, son possesseur reçoit 25 coups de matraque, ce qui le condamne, car il est alors incapable de fournir un travail aux carrières, et est donc éliminé. Ce « Bettenbau » aurait fait plus de victimes que la carrière elle-même...
Ce calvaire est encore aggravé par la pratique du « Laufschritt » (pas de course), de jeunes SS féroces obligeant les hommes à effectuer les transports des roches en courant, sous les grêles de coups.
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