L’art de la Grèce classique
2.2. Création du style idéal classique : l’impérialisme artistique d’Athènes : 450 - 420
Myron d’Eleuthères
Phidias
Contemporains et successeurs de Phidias
Polyclète d’Argos
Le portrait à l’époque classique
Crésilas et les Amazones
Paeonios de Mendée
2.2.1. Myron d’Eleuthères
Le classique pur débute avec les sculptures du Parthénon et le Doryphore de Polyclète. Les trois statues connues de Myron se placent à la charnière des deux styles.
2.2.1.1. Le Discobole
Traditionnellement, on interprète cette œuvre comme un instantané où Myron aurait « serré de près le réel » pour le fixer « en des termes clairs ».
En fait, le moment choisi est celui où le disque descend avant le redressement du corps. L’image est une composition arbitrairement établie sur le schéma formé de quatre triangles superposés pour obtenir une balance rythmique où l’abstraction géométrique s’allie à l’observation du réel. La survivance pré classique se trahit et se traduit dans la construction de la figure et dans l’immobilité calligraphique de la musculature du torse.
2.2.1.2. Athéna et Marsyas
Dans ce groupe de « L’Invention de la flûte » le Silène s’approche de la double flûte que vient de jeter la déesse et celle-ci, arrêtant de sa main gauche le Silène esquisse un pas de danse : divergence de mouvements, alternance nu-drapé, contraste volontaire entre l’homme sauvage et le déesse juvénile : ce sont là des traits typiquement attiques.
2.2.1.3. Le sphinx d’Egine
L’artiste ennoblit l’animal du même mouvement qui lui fait idéaliser l’homme.
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