L’idéologie de Hitler
2. Au « commencement était la race  »
La race et ses besoins fondamentaux
Valeur raciale et hiérarchie
Le « Herrenvolk » corrompu
La « Volkgemeinschaft »
2.1. La race et ses besoins fondamentaux
Au centre de la conception du monde de Hitler, se trouve la race.L’histoire du monde, ce n’est pas l’histoire es individus, ni celle des classes, ni celle des civilisations, mais celle des Races. Tout comme il existe des espÚces animales qui ne se reproduisent qu’entre elles, les races humaines ne doivent se reproduire qu’entre elles, sous peine de dégénérescence : Noirs avec Noirs, Jaunes avec Jaunes, « Aryens avec Aryens », « Juifs avec Juifs »...
Mein Kampf - Adolf Hitler« Tout événement historique n’est que la manifestation de l’instinct de conservation de la race, dans le bon comme dans le mauvais sens ; en conséquence, la question raciale est la clé de l’histoire du monde... »
« C'est ainsi que tous les hommes, sans exception, se promÚnent dans le jardin de la nature, se figurent tout connaître et tout savoir, et se comportent comme des aveugles àpeu d'exceptions prÚs vis-à-vis de l'un des principes les plus saillants de son action: celui de l'existence de caractÚres organiques distinguant les espÚces entre lesquelles se répartissent tous les êtres vivants sur cette terre. L'observation la plus superficielle suffit àmontrer comment les formes innombrables que prend la volonté de vivre de la nature sont soumises àune loi fondamentale et quasi inviolable que leur impose le processus étroitement limité de la reproduction et de la multiplication. Tout animal ne s'accouple qu'avec un congénÚre de la même espÚce : la mésange avec la mésange, le pinson avec le pinson, la cigogne avec la cigogne, le loup avec la louve etc... »
Or, pour Hitler, les races sont inégales entre elles : il existe des races supérieures, appelées àdominer le monde, et des races inférieures. Entre ces races, il y a une lutte, un combat perpétuel, une guerre àmort. Le plus fort élimine le plus faible. C’est la loi de la nature, qui vaut aussi bien pour les individus que pour les sociétés.
Mein Kampf - Adolf Hitler« La conception du monde raciste reconnaît l'importance de l'humanité dans les éléments originels des races (...) Elle ne croit pas du tout àl'égalité des races, mais reconnaît dans leur diversité des valeurs supérieures ou inférieures, et se sent obligée par cette prise de conscience àse conformer àla volonté éternelle qui domine cet univers, c'est-à-dire àfavoriser la victoire du meilleur, du plus fort, àdésirer la subordination du plus mauvais, du plus faible. Elle rend hommage en principe aux fondements aristocratiques de la nature, et croit que cette loi s'applique au moindre des êtres vivants. »
« Il appartient au plus fort de régner... Seul le débile - né peut considérer ce fait comme cruel. »
« La nature ne connaît rien du concept d’humanitarisme qui signifie seulement que les faibles doivent être àtout prix entourés et protégés même au détriment des forts... La guerre est donc la loi inaltérable de toute l’existence, le préalable nécessaire àla sélection naturelle des forts et la premiÚre étape de l’élimination des faibles. Ce qui nous semble cruel est, du point de vue de la nature, parfaitement évident. Un peuple incapable de s’affirmer lui-même doit disparaître... »(Discours au Berghof, 22/6/44 devant un groupe d’officiers cadets).
Chaque race possÚde un instinct fondamental : l’instinct de conservation. Cet instinct se manifeste par deux besoins vitaux : se nourrir et se perpétuer :
Se nourrir signifie conquérir des terres, du sol et donc inéluctablement se battre contre d’autres races, soumettre ou anéantir d’autres races plus faibles, pour aboutir finalement àla domination de la Race supérieure, du « Herrenvolk », la « Race de seigneurs ». Ainsi le combat pour l’espace vital, le « Lebensraum », sang et le sol, est le premier moteur de l’Histoire.
Se perpétuer : toute race est appelée pour survivre àse reproduire et às’agrandir et surtout àse conserver intacte et pure, en évitant absolument de se mêler aux autres sous peine de corruption mortelle.
« C'est toujours l'instinct de conservation qui triomphe. La prétendue humanité, expression de la bêtise, de la lâcheté et d'une prétentieuse suffisance, fond devant lui comme neige au soleil de mars. C'est dans une lutte éternelle que l'humanité a grandi, elle se perd dans une paix éternelle. »Mein Kampf - Adolf Hitler
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