Nazisme: Le camp de concentration de Treblinka (2ième guerre mondiale)
7.9. Convoi pour l’enfer
L’orfèvrerie suit toutes les vicissitudes politiques du XVIIIè. Le faste de Louis XIV se perpétue au règne suivant, et les cours d'Europe se fournissent en France (le Portugal en particulier). En revanche, des fontes plus nombreuses anéantissent les pièces les plus riches. De nouvelles classes, à partir de la Régence (bourgeoisie), possèdent une orfèvrerie pour l'usage quotidien ; l'art de la table prenant une importance accrue, l'argenterie devient fonctionnelle en même temps que raffinée.
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Juste Aurèle Meissonnier (dessinateur) et Claude Duvivier (orfèvre) : candélabre. 1734. Argent, 38,5cm |
Claude Ballin, Nicolas Delaunay et Thomas Germain continuent à influencer les formes et le décor de l'orfèvrerie au XVIIIè, dominée tout d'abord par l'architecture, elle a un aspect plus décoratif au début de la Régence, pou devenir asymétrique, avec des contours très libres, sous le règne de Louis XV. Gilles Oppenordt et J. A. Meissonnier, par leurs dessins, feront triompher l'influence de la sculpture, qui diminuera à partir de 1750 pour faire place à un nouvel équilibre des formes, donnant naissance au style Louis XVI, en 1755.
| François Thomas Germain (1726-1791) : cafetière. 1756-1757. Argent et bois, 29,5cm. New Yorg, Metropolitan Museum |
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| Thomas Germain (21673-1748) : plat. 1733-1734. Paris, Musée du Louvre |
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| Thomas Germain (21673-1748) : seau à bouteille. 1727-1728. Paris, Musée du Louvre |
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| Gilles Marie Oppenordt : bras à deux lumières. 1715-1720. Attribué aussi à André Charles Boulle |
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L’usage des boites se développe considérablement au XVIIIè, le roi en distribuant autour de lui ; les collections les plus variées se forment (Celles du Régent et du prince de Conti).
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