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La révolution française

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2. L’assemblée législative : 1 octobre 1791 – 21 septembre 1792

La politique intérieure
La dictature de la commune de Paris : août – septembre 1792

2.1. La politique intérieure

2.1.1. Les partis politiques

Il n’y a plus de véritables contre révolutionnaires siégeant dans la nouvelle assemblée.

  • A droite, le club des Feuillants (274 députés). Ce sont des monarchistes constitutionnels défenseurs de la royauté contre l’agitation populaire. Leurs chefs, La Fayette et Barnave ne siègent pas à l’assemblée.
  • A gauche, 136 députés faisant partie des clubs des Jacobins et des Cordeliers et issus de la bourgeoisie cultivée adepte des idées des Lumières avec de grands orateurs comme Jacques Pierre Brissot, Pierre Victurnien Vergniaud, Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, Maximin Isnard… Méfiants à l'égard du roi, ils sont partisans d'une guerre contre les souverains européens afin de mettre Louis XVI à l'épreuve, et favorables à la propagation de l'idée de liberté en Europe.
  • Au centre, 345 « Indépendants » formant le « Marais », résolus à défendre l'Å“uvre de la Révolution, ils votent le plus souvent à gauche.

2.1.2. Les lois

L'Assemblée législative doit faire face aux difficultés économiques, financières, à l'agitation religieuse et contre-révolutionnaire animée par le clergé réfractaire. Elle se radicalise rapidement suite aux troubles intérieurs :

  • Le 8 novembre 1791 les émigrés et leur chef, le Comte de Provence sont déclarés coupables de conspiration, poursuivis comme tels, et punis de mort s'ils ne rentrent avant le 1er janvier 1792.
  • Le 20 avril 1792, après avoir fait sommation à l'électeur de Trèves, elle vote à l'unanimité moins sept voix (dont celle de Robespierre) la déclaration de guerre à l'empereur François II.
  • Le 26 mai 1792 elle décide la déportation des ecclésiastiques qui refusent de se soumettre à la constitution civile du clergé.
  • Le 11 juillet 1792 elle déclare la «  patrie en danger ».

2.1.3. La guerre

La sommation à l'électeur de Trèves entraîne la guerre (20 avril 1792), voulue par le roi et les révolutionnaires, mais pour des raisons différentes. Dumouriez est nommé général en chef. Mais l'armée, affaiblie par les nombreuses défections de ses cadres nobles se débande lamentablement en Belgique.

Le 28 avril 1792 l’armée française, commandée par Rochambeau entre en Belgique dans le but de surprendre les Autrichiens. L’affaire tourne rapidement au désastre : le 29 avril la contre-offensive autrichienne provoque la débandade de l'armée française. Mais les dissensions des coalisés (Russes, Prussiens, Autrichiens) retardent leur offensive générale. Le 12 mai 1792 seulement, le roi de Prusse fait adopter le principe d’une marche des coalisés sur Paris. Le duc de Brunswick est nommé général en chef des forces austro - prussiennes (100.000 autrichiens, 42.000 prussiens, 5.000 émigrés).

A Paris, les oppositions se radicalisent. Le clergé réfractaire est particulièrement visé ; le roi use de son veto contre un nouveau ministère de la guerre et Dumouriez est obligé de démissionner.

2.1.4. Le conflit roi – assemblée

La gauche attribue les défaites à l'ennemi intérieur : d'où vote de 3 lois (Prêtres réfractaires, garde constitutionnelle, gardes fédéraux à Paris) auxquelles le roi oppose son veto : les Jacobins organisent une manifestation populaire aux Tuileries pour faire céder le roi (20 juin 1792) : mais c’est un échec total qui entraîne le renforcement du sentiment royaliste.

La gauche décide alors d'en finir avec le roi. Occasion : le péril extérieur. (Défaites et manifeste de Brunswick) : la proclamation de la « Patrie en danger » (11 juillet 1792), amène à Paris des fédérés de province, malgré le veto royal. Suit une campagne de pétitions contre le roi.

Passage à l'action les 9-10 août : la mairie de Paris est remplacée par une Commune insurrectionnelle et les Tuileries sont prises d’assaut. L'Assemblée, dépassée par les insurgés, vote la déchéance du roi, reconnaît la commune comme le pouvoir légal de la capitale, promet d'élire une Convention nationale qui donnera une nouvelle constitution et nomme un gouvernement provisoire, le Conseil exécutif.

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