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La révolution française
1.4. Evolution politique de la Constituante
- Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération célèbre l'acquis de la révolution et la « réconciliation du roi » avec les éléments modérés.
- L'attitude de l'Europe débute par un intérêt passionné chez les bourgeois et l'indifférence des souverains, puis c'est l'hostilité devant la contagion (Pays Bas, Suisse, Avignon) et la théorie révolutionnaire du droit des peuples à disposer d'eux mêmes.
- Printemps 1791 : le roi durcit sa position face aux mesures contre l'Église et avec le soutien d’une certaine réaction royaliste. Il tente de fuir mais est arrêté à Varennes (21-22 juin 1791) : le prestige du pouvoir royal en reçoit un coup fatal, et les rois étrangers ouvrent les yeux sur les dangers qui menacent les principes monarchiques (déclaration de Pillnitz, 27 août 1791).
- Les conséquences de Varennes divisent le parti patriote, déchiré entre modérés (La Fayette et Barnave fondent le club des Feuillants) et les extrémistes Jacobins (Robespierre). Les premiers l’emportent provisoirement et le roi est réinvesti dans ses pouvoirs le 14 septembre 1791.
- Le 30 septembre 1791 l'Assemblée se sépare, ayant décidé qu'aucun de ses députés ne ferait partie de la prochaine assemblée. Grave erreur.

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