La révolution française
1.3. Å’uvre de la Constituante
La Réforme politique : la constitution de 1791
Réforme administrative et judiciaire
Réforme financière
Réformes économiques et sociales
Réformes du clergé
Divisée entre monarchiens (Mounier), parti constitutionnel (Sieyès, Bailly) et extrémistes (Barnave, Robespierre), dominée par la personnalité de Mirabeau (1749-1791), animée par les clubs (Jacobins bourgeois et Cordeliers extrémistes), la Constituante tente de réformer le pays :
1.3.5. Réformes du clergé
- Pour pallier à la crise financière, les biens du clergé sont nationalisés (2 novembre 1789). En contrepartie, l'état se charge des frais du culte et de l'entretien du clergé.
- La fortune du clergé est transformée en assignats, ce qui entraîne rapidement une inflation galopante et l’enrichissement des spéculateurs bourgeois.
- L'esprit gallican amène l'abolition des voeux de religion (13 février 1790) et la constitution civile du clergé le 12 juillet 1790 : 83 diocèses, évêques et curés élus, recevant juridiction et investiture de l'évêque métropolitain et non plus de Rome.
- Le 27 novembre 1790 obligation est faite aux curés de prêter serment à la constitution. La plupart refuse, le Pape condamne : l'Eglise de France est coupée en deux.
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