La révolution française

Dès le début de la session des Etats Généraux, et en quelques semaines (5 mai - 9 juillet 1789) le pouvoir passe des mains du Roi à celle des représentants de la Nation. C'est une révolution politique sans effusion de sang où la bourgeoisie du Tiers Etat impose sa volonté au clergé (22 juin), à la noblesse (27 juin) et au Roi qui reconnaît, contraint et forcé, l'Assemblée nationale constituante (9 juillet).

Devant les réticences du Roi (Mise en alerte des troupes, renvoi de Necker le 11 juillet), les bourgeois du peuple se donnent La Fayette pour chef, créent une nouvelle municipalité de Paris (Bailly), une milice bourgeoise, et prennent la Bastille (14 juillet). Le roi cède, les premiers nobles quittent le pays. La révolte gagne la province, les ressentiments des paysans se débrident : la « Grande Peur » s'installe.

L'Assemblée constituante, suite aux évènements du 14 juillet et à la grande peur, se radicalise :

• Le 4 août 1789 elle vote l’abandon des droits seigneuriaux.
• Entre le 20 et le 26 août elle adopte la « Déclaration des Droits de l'Homme ».
• Les 5 et 6 octobre, des émeutes populaires forcent le roi à revenir à Paris.