B&S Encyclopédie

Index de l'article Index de l'article
1. La mise en place de la politique exterminationniste
1.1. Introduction
1.2. L’environnement de l’opération Barbarossa
1.3. De la « transplantation » à l’extermination

2. Histoire des Einsatzgruppen
2.1. Origines
2.2. La composition des Einsatzgruppen
2.3. L’Einsatzgruppe A
2.4. L’Einsatzgruppe B
2.5. L’Einsatzgruppe C
2.6. L’Einsatzgruppe D

3. Les méthodes des Einsatzgruppen
3.1. Les fusillades
3.2. Les camions à gaz
3.3. Les camps d’extermination

4. Les rapports

5. Les grands massacres
5.1. Le massacre des Juifs de Lettonie
5.2. Babi Yar
5.3. La forêt de Krepiec
5.4. Le massacre des juifs de Przemysl dans la forêt de Grochowce

6. Les victimes

7. L’« Aktion 1005 »
7.1. Origine et objectifs
7.2. Le travail du kommando
7.3. Les procès du « Sonderkommando 1005 »

8. Témoignages
8.1. Les rapports des EG
8.2. Babi Yar, par un officier allemand
8.3. Himmler : Extraits des discours de Poznan
8.4. Massacres à Minsk
8.5. L’Accord OKW-RSHA du 26 mars 1941
8.6. Un chef des EG témoigne
8.7. Le rapport Graebe
8.8. « Les camions de la mort »
8.9. Note pour l’entretien des camions à gaz

9. Le procès des Einsatzgruppen
9.1. Les procès
9.2. Les verdicts du procès de Nuremberg
9.3. Verdicts des autres procès
9.4. Procès en Allemagne de l’Est
9.5. Autres destins

10. Les bourreaux. Biographies
10.1. Achamer- Pifrader Humbert
10.2. Alvensleben Ludolf-Hermann Emmanuel Georg Kurt Werner von
10.3. Baatz Bernhard
10.4. Bach Zelewski Erich von dem
10.5. Barth Horst
10.6. Bassewitz-Behr Georg-Henning, comte de
10.7. Becker August
10.8. Behrends Hermann Johann Heinrich
10.9. Biberstein Ernst
10.10. Bierkamp Walther
10.11. Blobel Paul
10.12. Bluhm Wilhelm
10.13. Blume Walter
10.14. Bock Wilhelm
10.15. Böhme Klaus
10.16. Bradfisch Otto
10.17. Braune Fritz
10.18. Braune Werner
10.19. Buchardt Friedrich
10.20. Christensen Theodor
10.21. Christmann Kurt
10.22. Ehlers Ernst
10.23. Ehrlinger Erich
10.24. Fegelein Herrmann
10.25. Fendler Lothar
10.26. Filbert Albert
10.27. Findeisen Wilhelm
10.28. Fuchs Wilhelm
10.29. Gottberg Curt von
10.30. Haensch Walter
10.31. Hafner August
10.32. Hans Kurt
10.33. Hausmann Emil
10.34. Herrmann Günther
10.35. Hubig Hermann
10.36. Isselhorst Erich
10.37. Jäger Karl
10.38. Janssen Adolf
10.39. Jeckeln Friedrich
10.40. Jost Heinz
10.41. Klingelhöfer Waldemar
10.42. Kutschera Franz
10.43. Landau Felix
10.44. Lange Herbert
10.45. Lange Rudolf
10.46. Meier August
10.47. Meyszner August Edler von
10.48. Naumann Erich
10.49. Nebe Arthur
10.50. Nosske Gustav Adolf
10.51. Ohlendorf Otto
10.52. Ott Adolf
10.53. Pechau Manfred
10.54. Prützmann Hans-Adolf
10.55. Rapp Albert
10.56. Rasch Emil Otto
10.57. Rauca Helmut
10.58. Rauff Walter
10.59. Roch Heinz
10.60. Sandberger Martin
10.61. Schäfer Oswald Theodor August Wilhelm
10.62. Schimana Walter
10.63. Schöngarth Karl
10.64. Schulz Erwin
10.65. Seetzen Heinrich Otto
10.66. Seibert Willi
10.67. Six Franz
10.68. Stahlecker Franz Walter
10.69. Steimle Eugen
10.70. Strauch Eduard
10.71. Suhr Friedrich
10.72. Weinmann Erwin
10.73. Woyrsch Udo Gustav Wilhelm Egon von
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Nazisme : les Einsatzgruppen (2ième guerre mondiale)

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7. L’« Aktion 1005 »

Origine et objectifs
Le travail du kommando
Les procès du « Sonderkommando 1005 »

7.1. Origine et objectifs

Sous le nom de code « Aktion 1005 » les Allemands, sur ordre de Himmler, tentent d’effacer toutes les traces des massacres des nazis à l’est. Pour ce faire, il faut ouvrir toutes les fosses communes, en extirper les cadavres et les brûler. Le nom de code tire son origine de l’« Aktenzeichen 1005 », la référence concernant ce projet dans une correspondance entre le chef de la Gestapo SS-Gruppenführer Heinrich Müller et Martin Luther, un fonctionnaire du Ministère des Affaires étrangères. Cette référence servit pour désigner toutes les unités impliquées, qui désormais se nommeront « Sonderkommando 1005 ».

L’« Aktion 1005 » est planifiée au printemps 1942 pour trois raisons :

  1. Les Alliés ont connaissance des massacres à l’est ;
  2. A Chelmno, Auschwitz-Birkenau, Maïdaneck, dans les 3 centres de mise à mort de l’« Aktion Reinhard » et dans d’autres lieux, particulièrement les zones d’action des Einsatzgruppen, les cadavres des victimes gisent dans d’immenses fosses communes : à l’été de 1942 ces fosses commencent à gonfler à cause de la décomposition des corps (notamment à Treblinka et à proximité des Bunker I et II de Birkenau) et un liquide noirâtre et putride s’en échappe. L’odeur épouvantable attire des millions de mouches et la vie aux environs devient difficile. De plus, les autorités locales craignent une contamination des nappes phréatiques…
  3. Les nazis craignent que les générations futures ne comprennent pas ces massacres en masse…

Chacun de ces « Sonderkommandos » comprend plusieurs officiers du SD (« Sicherheitsdienst », Service de sécurité), des hommes de la SIPO (« Sicherheitspolizei », police de sécurité) et des hommes de l’ORPO (« Ordnungspolizei », police d’ordre). Leur travail consiste à surveiller les 100 à 150 Juifs préalablement « sélectionnés » chargés de faire le travail : ouvrir les fosses, en extraire les restes humains, rechercher les éventuels objets de valeur (soit avant, soit après la crémation) et finalement les brûler. Ces Juifs sont exécutés une fois le travail accompli.

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