La Grèce Mycénienne
4. L’organisation des royaumes mycéniens
Les souverains et l’aristocratie
L’administration royale
4.1. Les souverains et l’aristocratie
Les deux sites les mieux connus du monde mycénien, outre Mycènes, sont les palais de Pylos en Messénie et Cnossos en Crète, célèbres par la découverte de leurs archives en Linéaire B, l’écriture du monde achéen. L'organisation politique générale du monde mycénien ne peut être connue avec certitude. D’après Homère, la Grèce achéenne est alors divisée en plusieurs États - royaumes, ceux cités dans l’Iliade : Mycènes, Pylos, Orchomène, connus par l'archéologie, mais aussi peut-être Sparte ou Ithaque.
Les cités achéennes sont vraisemblablement des royaumes, dirigés par un roi, le « wa-na-ka » dont le rôle est militaire, juridique et religieux. Il est identifiable au « anax » homérique (« seigneur divin, souverain, maître de maison »), ce qui suggère que les souverains de Pylos ou de Cnossos fait l’objet d’un culte.
Le roi est secondé par le « ra-wa-ke-ta », sans doute le chef de l'armée. Tous deux possèdent un domaine foncier propre, le « te-me-no », ancêtre du « téménos » grec classique. Les autres propriétaires fonciers sont aux aussi des dignitaires du royaume ; ils exercent sans doute des fonctions religieuses. A coté de ces grands propriétaires – dignitaires, les « e-qe-ta » sont les guerriers « chevaliers » formant l’armée entourant le roi.
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