La déportation en Italie
1. L’antisémitisme du fascisme italien
Introduction
La législation antisémite
L’application des mesures
Les Juifs d’Italie
1.4. Les Juifs d’Italie
Totalement assimilés dans la vie italienne depuis l'abolition du ghetto pontifical de Rome en 1870, les Juifs sont 47.500 en Italie, réfugiés compris (recensement de 1930), et 7.500 mariages mixtes avec 9.000 enfants (2.000 Juifs et 7.000 catholiques). Il y a 41,5% de Juifs dans le commerce, 23% dans la fonction publique, l'armée et les professions libérales, 8,1% dans l'agriculture. Il y a beaucoup de Juifs parmi les cadres militaires et dans les cercles du gouvernement. Les premiers résultats des lois antisémites sont le départ d’environ 8.000 Juifs du pays, essentiellement étrangers, et la conversion au catholicisme de 3.910 d’entre eux, contre 101 et 1936-1937… Ils sont donc environ 35.000 au début du conflit mondial. Le Judaïsme italien a son organisation depuis 1930, l’« Unione ». Son président est Dante Almansi, ancien haut fonctionnaire de la police. La « Giunta » de Rome est dirigée par Ugo Foa, et la Delasem (« Delegazione assistenza emigranti ebrei »), organisme d’aide aux Juifs immigrés dépendant de l’Unione est dirigée par Renzo Levi. Le Grand Rabbin est Israël Zolli.
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