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Masque funéraire de Psousennès, XXIè dynastie, 1040 à 993. Découvert à Tanis par Pierre Monet. Or incrusté de lapis-lazuli et de verre. Hauteur : 48 cm. Largeur : 38 cm. Musée du Caire. (Histoire de l’Egypte ancienne) |
A la fin de la XXè dynastie, Ramsès XI a perdu tout pouvoir et le pays se divise : à partir de 1085 environ, Hérihor, ex général et grand prêtre d'Amon à Thèbes, devient une sorte de pseudo pharaon à Thèbes alors que Ramsès XI dirige le nord du pays. À sa mort en 1069, Smendès, un inconnu apparenté à Hérihor, fonde la XXIè dynastie, qui ne règne que sur la Basse Égypte ; il installe sa capitale dans le nord-est du delta, à Tanis. Le clergé d'Amon continue à régner sur la Thébaïde, dans une vassalité toute théorique à l'égard du pharaon. Piânkh, qui a succédé à Hérihor, confie à son fils Pinedjem la charge spirituelle de Grand Prêtre et le nomme à la tête des armées de la Haute-Egypte et de la Nubie.
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Ushebtis du pharaon Pinedjem II, XXIè dynastie. Musée du Louvre. (Histoire de l’Egypte ancienne) |
Ainsi se déroule l’histoire de la XXIè dynastie d’où émerge un seul pharaon digne d’intérêt : Psousennès Ier (1040 à 993), dont la tombe inviolée à été découverte par Pierre Montet en 1940 à Tanis. Psousennès I revendique son appartenance thébaine et renforce ses liens avec le clergé d'Amon en mariant sa fille Asetemkheb au Grand Prêtre Menkhéper Rê qui exerce le pontificat d'Amon à Tanis. Cette charge sera ensuite transmise à son fils, Smendès II, puis au frère de celui-ci Pinedjem II. Aménémopé, fils probable de Psousennès I, lui succède. La succession au trône de Tanis reviendra ensuite à Aakhéper Rê Sétépen Rê, appelé Osorkon l'Ancien. Son règne laissera peu de traces.