B&S Encyclopédie

Index de l'article Index de l'article
1. Introduction
1.1. L’Egypte, un « don du Nil »
1.2. Datation

2. « Avant l’histoire »
2.1. L'Egypte de la préhistoire
2.2. La formation de la civilisation égyptienne : 4500 - 2650

3. L’ancien empire memphite : 2650 – 2033 av. J.C.
3.1. Introduction
3.2. La IIIè Dynastie (2650 - 2575 avant J. C.)
3.3. La IVè dynastie (2575 - 2465 avant J. C.)
3.4. La Vè dynastie (2465 - 2323 avant J. C.)
3.5. La VIè dynastie (2323 à 2150 avant J. C.)

4. La Première Période Intermédiaire (2150 – 2133)
4.1. Généralités
4.2. Les dynasties

5. Le Moyen Empire thébain (2133 – 1786)
5.1. Introduction
5.2. La XIè dynastie (2133 - 1963 avant J. C.)
5.3. La XIIè dynastie (1963 - 1786 avant J. C.)

6. La seconde période intermédiaire (1783 -1550 avant J.C.)
6.1. Les Hyksôs
6.2. Les dynasties
6.3. La fin de la domination Hyksôs (1650 à 1550 avant J. C.)

7. Le nouvel empire (1550 – 1069)
7.1. Introduction
7.2. Reconquête et consolidation
7.3. Vers l’hégémonie
7.4. L’intermède amarnien : Amenophis IV – Akhenaton
7.5. L’empire hégémonique
7.6. Le déclin (1186 – 1069 avant J. C.)
7.7. Les dynasties du Nouvel empire

8. La Troisième période intermédiaire (1069 - 664 avant J.C.)
8.1. Introduction
8.2. La XXIè dynastie de Tanis (1069 – 945)
8.3. La XXIIè dynastie « libyenne » (945 – 715)
8.4. Les XXIIIè et XXIVè dynasties
8.5. La domination Nubienne : les XXVè et XXVIè Dynasties (715 – 664)
8.6. Les dynasties

9. La basse époque (664 - 330 avant J.C.)
9.1. L’invasion assyrienne : 671-660
9.2. La XXVIè dynastie « saïte » (664 à 525 avant J. C.)

10. L’époque ptolémaïque (332 avant J.C. – 30 avant J.C.)
10.1. Alexandre le Grand (331 à 322 avant J. C.)
10.2. Les Lagides (322-30 avant J.C.)
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Histoire de l’Egypte ancienne

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7. Le nouvel empire (1550 – 1069)

Introduction
Reconquête et consolidation
Vers l’hégémonie
L’intermède amarnien : Amenophis IV – Akhenaton
L’empire hégémonique
Le déclin (1186 – 1069 avant J. C.)
Les dynasties du Nouvel empire

7.3. Vers l’hégémonie

7.3.1. Hatchepsout

Statue de la reine Hatchepsout. Deir el-Bahari. Calcaire peint, 61cm. XVIIIè dynastie. Le Caire. (Site Egypte antique)
Statue de la reine Hatchepsout. Deir el-Bahari. Calcaire peint, 61cm. XVIIIè dynastie. Le Caire. (Site Egypte antique)
Maâtka Rê Hatshepsout (1479 à 1457 avant J. C.). Thoutmosis III est trop jeune pour succéder à son père. L’ambitieuse Hatchepsout épouse alors son neveu et exerce la régence avant de se faire couronner et prendre la titulature de pharaon. Thoutmosis III n'assume qu'un rôle de corégent dépourvu de pouvoirs. La nouvelle reine justifie cette usurpation en s'inventant une corégence avec son père Thoutmosis I. Ce « texte de la jeunesse d'Hatchepsout » se trouve dans le temple funéraire qu'elle se fait construire à Deir el-Bahari.

La reine s'entoure de hauts dignitaires compétents et dévoués, parmi lesquels l’architecte et intendant Senenmout, chargé de l'éducation de sa fille Neferure et qui sera plus que son architecte, Pouym Rê, deuxième prophète d'Amon, Nehesy, chancelier qui prend la tête de l'expédition commerciale en direction du pays du Pount et Hapouseneb, vizir et grand prêtre d'Amon qui supervise l'essentiel des grands travaux et des expéditions. L'Egypte connaît une période de grande prospérité marquée par une activité commerciale intense en direction de l'Asie, du Sinaï et du Pount. Les frontières s'étendent des cataractes supérieures du Nil en Nubie jusqu'à l'Euphrate en Asie.

Karnak, cour de la cachette. Statue cube de Senenmout, favori de la reine Hatchepsout. XVIIIè dynastie, granit. Londres, British Museum. (Site Egypte antique)
Karnak, cour de la cachette. Statue cube de Senenmout, favori de la reine Hatchepsout. XVIIIè dynastie, granit. Londres, British Museum. (Site Egypte antique)
L'expédition en direction du pays du Pount, « pays de dieu » à proximité l'Éthiopie actuelle, revêt un caractère essentiellement commercial. Le pays regorge de parfums et d'huiles de sycomore, d'ébène et de bois aromatiques, d'or, d'ivoire, de fourrures et d'animaux. Le trésor rapporté enrichit le temple de Karnak où Hatchepsout fait construire le « Saint des Saints », la « Chapelle Rouge » et deux obélisques « doigts des dieux » dont l'un est encore dressé. Les représentations du deuxième portique du merveilleux temple de Deir el-Bahari, appelé « portique du Pount », retracent les expédions en direction des mines du Sinaï et du Pount.

Deir el-Bahari : le temple funéraire de la reine Hatchepsout : relief de l’expédition au pays de Pount. (Site Egypte antique)
Deir el-Bahari : le temple funéraire de la reine Hatchepsout : relief de l’expédition au pays de Pount. (Site Egypte antique)
Les travaux entrepris durant le règne d’Hatchepsout sont très importants : restauration des monuments détruits par les Hyksos, construction d'une chapelle en grès et de deux obélisques en l'honneur de Khnoum à Eléphantine, aménagement d'une grotte à Spéos Artemidos en Moyenne Égypte consacrée à la déesse Pachet et surtout construction du temple funéraire de la reine à Deir el-Bahari que les Egyptiens nomment « djéser djéserou » (« le magnifique des magnifiques »), taillé dans le roc d'une montagne et composé de trois terrasses.. Hatchepsout fait aménager en outre une tombe entre la Vallée des rois et la Vallée des reines dans laquelle on trouvera un sarcophage en quartzite jaune. Cette construction sera abandonnée après son couronnement et remplacée par une tombe creusée dans la Vallée des Rois.

Deir el-Bahari : le temple funéraire de la reine Hatchepsout Maâtkarê. (Hatchepsout Maâtkarêè dynastie, 1479-1457). Vue générale. (Site Egypte antique)
Deir el-Bahari : le temple funéraire de la reine Hatchepsout Maâtkarê. (Hatchepsout Maâtkarêè dynastie, 1479-1457). Vue générale. (Site Egypte antique)
Les circonstances de la mort de la reine restent inconnues, mais l’empressement de son successeur et mari à faire disparaître l'essentiel des traces de son règne plaide pour une disparition violente, probablement lors d'une révolution de palais.

7.3.2. Thoutmosis III, Aménophis II et Thoutmosis IV

7.3.2.1. MenKhéper Rê Thoutmès

Statue de Thoutmosis III. XVIIIè dynastie. Musée du Caire.  (Site Egypte antique)
Statue de Thoutmosis III. XVIIIè dynastie. Musée du Caire. (Site Egypte antique)
Thoutmosis III (1457 à 1425 avant J. C.). : La reine morte, Thoutmosis III accède au trône. Ceux qui voient en lui un faible déchantent rapidement. Immédiatement il fait face à une révolte des principautés asiatiques, coalisées autour du prince de Qadesh sous l'influence du Mitanni (Arménie actuelle). L'affrontement entre Egyptiens et Mitanniens fera l’objet de 17 campagnes qui verront le roi, après les éclatantes victoires à Megiddo en Palestine et à Karkemish sur l’Euphrate, atteindre Qatna à l'Est de l'Oronte et franchir le fleuve pour atteindre Karkemish. L'Egypte domine le Proche-Orient et les relations avec les pays de la mer Egée sont amicales. A sa mort, Thoutmosis III entre dans la légende. La tradition lui reconnaît également le goût pour la botanique et l'art de la littérature.

7.3.2.2. Aakhéperou Rê Amenhotep

Tête de sphinx, sans doute le roi Aménophis II. XVIIIème dynastie. Quartzite. Musée du Louvre. (Site Egypte antique)
Tête de sphinx, sans doute le roi Aménophis II. XVIIIème dynastie. Quartzite. Musée du Louvre. (Site Egypte antique)
Aménophis II (1425 à 1401 avant J. C.) est le fils que Thoutmosis II a eu de sa seconde épouse, Hatchepsout II Mérirê. Plus porté sur les armes, le souverain mène trois campagnes en Syrie. Il perd cependant la zone comprise entre l'Oronte et l'Euphrate, alors que surgit un nouvel adversaire redoutable, l’empire hittite fondé par Tudhaliya II.

7.3.2.3. Menkhéperou Rê Thoutmès

Groupe du pharaon Thoutmosis IV et de sa mère. Karnak, cour de la cachette. XVIIIè dynastie. Granit, 1m10. Le Caire, musée Egyptien. (Site Egypte antique)
Groupe du pharaon Thoutmosis IV et de sa mère. Karnak, cour de la cachette. XVIIIè dynastie. Granit, 1m10. Le Caire, musée Egyptien. (Site Egypte antique)
Thoutmosis IV (1401 à 1391 avant J. C.) est surtout célèbre pour avoir fait désensabler le Sphinx de Guizeh. Son court règne se scelle par le mariage qu’il contracte avec la princesse mitannienne Moutemouia, fille du roi Artakama, qui lui donne un fils et successeur et assure la régence à la mort du roi.

7.3.3. Aménophis III

Tête d’Aménophis III. XVIIIe dynastie, règne d’ Aménophis III. Le Caire, musée égyptien. (Site Egypte antique)
Tête d’Aménophis III. XVIIIe dynastie, règne d’ Aménophis III. Le Caire, musée égyptien. (Site Egypte antique)
Nebma Rê Amenhotep III, Aménophis III (1391 à 1353) mène l'Égypte à l'apogée de sa puissance malgré la menace grandissante des Hittites. Le nom du pharaon est attesté en Crête, à Mycènes, en Etolie, en Anatolie, au Yémen et à Babylone.

Aménophis III épouse une femme d'origine non royale, une nubienne, la reine Tiy, fille d'Youya et de Touya. Le frère de la reine Tiy, le « divin Ay », succédera plus tard à Toutankhamon. La « Grande Epouse » du Roi joue un rôle de premier plan et prend le pas sur la reine mère. Plus tard, Aménophis III épouse Gilu-Heba puis Tadu-Heba, les filles de rois du Mitanni, en signe d'alliance et il fera de même avec deux princesses de Babylone.

Kôm el-Heitan : les « colosses de Memnon », tout ce qui reste du premier pylône du temple d’Aménophis III ou « Aménophium ». Quartzite. Hauteur : 19,20 mètres. (Site Egypte antique)
Kôm el-Heitan : les « colosses de Memnon », tout ce qui reste du premier pylône du temple d’Aménophis III ou « Aménophium ». Quartzite. Hauteur : 19,20 mètres. (Site Egypte antique)
Aménophis III compte surtout parmi les plus grands constructeurs de l'Egypte ancienne. Il entreprend de nombreux chantiers en Nubie et dans le Nord du pays, à Athribis et à Bubastis. Les grands travaux du Serapeum à Saqqarah débutent. Les monuments dans la vallée, à Elkab, Souménou, Abydos et Hermopolis, sortent de terre. Le pharaon fait construire à Thèbes un temple censé être le « harem méridional » d'Amon Rê et fait ériger dans le temple de Mout, au Sud de l'enceinte de Karnak, six cents statues de la déesse Sekhmet. Il se fait édifier, sur la rive occidentale un palais à Malgatta et un gigantesque temple funéraire dont il ne reste que les deux statues monumentales appelées « colosses de Memnon ». Il instaure le règne du dieu Aton… et meurt en l'an 39 de son règne.

7.3.4. L’organisation de l’empire

7.3.4.1. Organisation de l'empire

Karnak . Relief des courtisans du IXè pylône. Règne d’Horemheb, XVIIIè dynastie. (Site Egypte antique)
Karnak . Relief des courtisans du IXè pylône. Règne d’Horemheb, XVIIIè dynastie. (Site Egypte antique)
Pour garder les provinces conquises, des troupes égyptiennes sont laissées sur place, et des forts sont érigés aux points stratégiques. Les pays soumis versent au trésor égyptien un impôt annuel consistant en richesses naturelles et en produits manufacturés. En outre, la population pourvoit aux frais d'entretien des troupes égyptiennes et de la cour du Pharaon, quand celui-ci se rend en Asie. L’administration de la Nubie est confiée, dès le règne d’Aménophis I, à un « directeur des pays du sud », nommé le « fils royal de Koush », (il n’était pas nécessairement fils du roi), et les provinces asiatiques sont administrées par un « directeur des pays du Nord ».

Thèbes, vallée des Rois : Tombe du noble Menna : Jeune fille. XVIIIè dynastie, vers 1410. (Site Egypte antique)
Thèbes, vallée des Rois : Tombe du noble Menna : Jeune fille. XVIIIè dynastie, vers 1410. (Site Egypte antique)
Les Égyptiens traitent les peuples vaincus avec un libéralisme qui est en contraste frappant avec les méthodes employées par leurs rivaux, les conquérants asiatiques. Loin d'opprimer la population, les pharaons en confient le gouvernement aux princes indigènes, dont les devoirs envers l'Égypte se résument dans la levée du tribut annuel et dans la garde du pays par leurs propres troupes. Les fils de ces princes sont emmenés en Égypte afin d’y recevoir une éducation à l’égyptienne, de sorte que, de retour dans leur pays, ils y propagent l'instruction et la culture de l’Egypte. A l'ère des expéditions militaires succède une politique de paix et d'alliance. Le Mitanni, que l'Égypte avait toujours trouvé à la tête de ses adversaires depuis l'invasion des Hyksôs, cherche à se rapprocher avec l’Egypte. Une alliance est conclue, que consolide le mariage de Thoutmosis IV avec la fille du roi Artatama.

Sheikh Abd el-Gourna. Tombe de Ramose. Les parents de Ramose, Neby et Apouya. XVIIIè dynastie, vers 1360. Peinture sur stuc. (Site Egypte antique)
Sheikh Abd el-Gourna. Tombe de Ramose. Les parents de Ramose, Neby et Apouya. XVIIIè dynastie, vers 1360. Peinture sur stuc. (Site Egypte antique)
Sous le règne d’Aménophis III l'Égypte est au faîte de sa puissance militaire et de son expansion à l'extérieur. Le pays est « l'arbitre des nations ». Sa suprématie s'affirme à tel point que toutes les cours orientales veulent se concilier l'amitié de cette dangereuse voisine. Des ambassadeurs de tous les rois arrivent à Thèbes apporter à Pharaon hommages et présents, que les Égyptiens interprètent comme des tributs. Aménophis III recherche des contacts étrangers et conclut de nombreuses alliances économiques, politique et matrimoniales avec diverses cours orientales. Sa correspondance diplomatique, retrouvée à El Amarna témoigne du rôle prépondérant de l'Égypte.

7.3.4.2. Administration centrale

Dra Aboul Naga. Tombe de la reine Aahhotep. XVIIIè dynastie. Bracelet orné d’un vautour aux ailes déployées. Or cloisonné, lapis-lazuli, cornaline et feldspath vert. Le Caire : Musée égyptien. (Site Egypte antique)
Dra Aboul Naga. Tombe de la reine Aahhotep. XVIIIè dynastie. Bracelet orné d’un vautour aux ailes déployées. Or cloisonné, lapis-lazuli, cornaline et feldspath vert. Le Caire : Musée égyptien. (Site Egypte antique)
Pour alléger la charge du vizir mais aussi pour limiter son pouvoir, Thoutmosis III dédouble la fonction en nommant un vizir à Thèbes pour la Haute Égypte et un second à Memphis pour la Basse Égypte. Mais à partir de la XIXè dynastie, le siège de l'administration de la Basse Égypte sera transféré de Memphis à Tanis. Secondant le vizir, un chancelier est chargé de la gestion des finances, mais relève directement de Pharaon. Les attributions et fonction des deux vizirs et du chancelier sont dans l’ensemble identiques qu’au Moyen Empire.

Thèbes, vallées des Reines : Amulette trouvée sur la momie de Khaemaouset. XVIIIè dynastie. Règne d’Aménophis III. (Site Egypte antique)
Thèbes, vallées des Reines : Amulette trouvée sur la momie de Khaemaouset. XVIIIè dynastie. Règne d’Aménophis III. (Site Egypte antique)
Thèbes, à l'origine de cette gloire, et Memphis en profitent. Les échanges se multiplient, l'acculturation bat son plein. Le rôle de l'armée devient prépondérant mais l'élévation du niveau de vie entraîne le recrutement de mercenaires étrangers et la levée de troupes à caractère colonial. Des groupes sociaux prennent de l'importance, notamment le clergé d'Amon, le dieu Thébain.

Thèbes. « Cuiller » à fard : porteuse d’amphore. XVIIIè dynastie. Bois peint, 31,5cm. Paris, Louvre. (Site Egypte antique)
Thèbes. « Cuiller » à fard : porteuse d’amphore. XVIIIè dynastie. Bois peint, 31,5cm. Paris, Louvre. (Site Egypte antique)
Sur le plan religieux le grand prêtre du dieu Amon, dont les temples, à la suite des victoires des pharaons, s’enrichissent prodigieusement de butins et tributs provenant des régions conquises et soumises, devient virtuellement chef du clergé de tout le pays. Le temple de Karnak ses dépendances à travers tout le pays deviennent une véritable puissance, alliée indispensable de la monarchie.

Sheikh Abd el-Gourna. Tombe de Ramosé. Pleureuses du cortège funèbre en trois registres superposés. Détail. XVIIIè dynastie, vers 1360. Peinture sur stuc. (Site Egypte antique)
Sheikh Abd el-Gourna. Tombe de Ramosé. Pleureuses du cortège funèbre en trois registres superposés. Détail. XVIIIè dynastie, vers 1360. Peinture sur stuc. (Site Egypte antique)
L’ancienne fonction de nomarque, exercée souvent par les descendants des anciens princes féodaux, est désormais honorifique et vidée de tout pouvoir effectif. Les villes ayant une importance militaire sont administrées par les officiers. Dans l'administration locale, les inconvénients d'une centralisation excessive sont corrigés et une plus large initiative est laissée aux fonctionnaires et aux notables des bourgs et des villages, qui se réunissent régulièrement en conseil (« Kenbet »).


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