L’art indou
5.2. Peinture
L’école du Bengale
L’école du Gujarat
Les écoles rajpoutes
L’école du Dekkan
L'Inde indienne conserve toute son originalité dans la "Peinture d'album", ou miniature. Comme la cour moghole, les cours princières entretiennent leurs peintres, groupés en ateliers familiaux et héréditaires. Ainsi naissent un grand nombre d'écoles locales très brillantes:
5.2.3. Les écoles rajpoutes
Elles tiennent la place d'honneur, car leurs artistes étaient en contact avec les écoles Mogholes des cours, à cette différence que les personnages ne sont pas empruntés aux évènements de la vie officielle, mais au répertoire épique de l'Inde Indienne: Ramayana, Bhagavata, Parana, Gita Govinda.
Deux groupes s'en dégagent:
Le groupe des plaines
Ou Rajasthani (Rajputâna). Il comporte plusieurs centres:
- Le Menvar avec son culte de Vishnu Nathadvara (XVIIè-XVIIIè) et la brillante école d'Udaipur.
- Le Malva et le Gujarât qui ont donné naissance aux styles Pahari anciens.
- Le Jhodpur avec ses portraits graphiques, de nette influence moghole.
- Le Bikanir, très Moghol au XVIIè.
- Le Jaïpur (XVIIè-XVIIIè) avec les centres d'Amber puis de Jaïpur.
- Le Bundelkhand dont l'activité se poursuit jusqu'au XXè.
Le groupe des collines ou Pahari
Au Pendjab ce groupe compte une quarantaine de centres parmi lesquels:
- Basohli qui marque une prédilection au XVIIé pour la peinture de musique (Ragâmala), pour la légende de Ramayana et de Krishna. Il se prolongera dans le style de Chamba (XVIIIè). On y retrouve le fond généralement jaune et le type physique aux immenses yeux et au nez grec.
- Les groupes de Jammu, du Cachemire, de Guler, Kangrâ, Tehri-Garwal, tous très voisins, s'influencent réciproquement (XVIIIè) en plusieurs temps : période de primitifs, influence moghole, emprise du style Sikh qui au XIXè submergera tout le Pendjab et le Cachemire.
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