La fresque et la peinture sur panneaux possèdent un caractère particulier d'élégance linéaire : fresques de Canterbury, chapelle du Saint Sépulcre (1225) et des Saints Anges (1200) à Winchester, crucifixion de l'école bénédictine de Saint Albans (Matthieu Paris).
L'école de Westminster où travaillent des étrangers accentue l'influence de la cour : Portraits d'Henri III et d’Edouard II. Avec Richard II (1377-1399) s'introduit le style international ainsi le célèbre diptyque Wilton (1400, attribuée à l'école de Paris).
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Le diptyque Wilton. Ecole franco-flamande. Londres, National Gallery. Dès 1400, la peinture française s’ouvre largement à l’influence italienne : le Dyptique Wilton, peint pour Richard II d’Angleterre par un artiste vraisemblablement parisien, montre dans sa minutie et son raffinement des traits profondément siennois |
Le vitrail il est proche du vitrail français aux XIIè-XIIIè : influence de Saint Denis sensible à York (1175) et au choeur de Canterbury (1190). York, Salisbury, Peterborrough sont aussi influencés par Chartres. Dès le XIV le dessin s'allège, le vitrail se décolore, se borne à la grisaille soutenue par le jaune.
Miniature élégance des formes, précision des teintes plates, application de l’or en feuilles sont caractéristiques de la miniature parisienne et anglaise méridionale (Psautiers de Trinity College 1220, de Robert de Lindeseye, 1220), Vers 1220 apparaît un second groupe dont les oeuvres sont plus populaires : Apocalypses anglais (Trinity College 1230), bibles historiées... Le psautier d'Admond de Lacy (1255), le missel d'Henri de Chichester (1260), la vie de Saint Alban (1260), l'Apocalypse douce (1270) sont analogues au psautier de Saint Louis (1256). A la fin du XIIIè on réagit contre l'influence parisienne par l'expression et le pittoresque (Psautier de la Reine Mary).
 | L’Apocalypse du Trinity College : le jugement dernier, folio 24v ; 1255-1260, Cambridge MS R16 |
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 | Le psautier d’Eadwine. Cambridge, Trinity College, MS R.17. |
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